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Acouphènes

Quels sont ces serpents qui sifflent dans vos têtes ?

Entre 10 et 18 % de la population souffrirait d’acouphènes, ces bruits parasites qu’une personne perçoit alors qu’ils ne sont pas détectables par les autres.


Sans pour autant « guérir » totalement de ces acouphènes, la sophrologie est une technique très efficace pour mieux les gérer, améliorer leur tolérance et bannir l’anxiété souvent associée

l’efficacité de cette thérapie permet de retrouver un bien-être salutaire.


Différents types d’accompagnement seront proposés pour:

  • Habituation
    L’habituation est un conditionnement, c’est faire disparaître la signification émotionnelle, faire baisser la perception des acouphènes, l’acouphène devient un bruit comme un autre. L’acouphène étant un symptôme récurrent qui génère du stress et impacte l’état de bien-être de l’individu au quotidien.
    C’est réussir à être indifférent aux bruits parasites de l’acouphène. Ce processus permet de casser le cercle vicieux « stress/acouphène » et d’améliorer progressivement la tolérance de l’acouphène.
    – stimuler les capacités d’adaptation pour défocaliser.


  • La maladie de Ménière
    Le stress et la fatigue sont des facteurs aggravants ou déclencheurs et par conséquent ils augmentent les crises.
    Il y a risque d’acouphène chronique ou risque de perte de l’audition. Les symptômes sont invalidants (nausées, vertiges) et impactent la santé.
    – prendre une part active à son rétablissement en gérant les symptômes, contrôlant les nausées, les vertiges


  • L’hyperacousie
    L’hyperacousie est une hypersensibilité de l’ouïe avec parfois une audition parfois douloureuse de certains sons. On observe qu’elle est souvent la conséquence de traumatismes auditifs ou de médicaments toxiques. Le réflexe est de ne plus s’exposer au bruit pour se protéger en mettant des protections: port de casques, boule quies…ou en refusant le contact avec le monde extérieur. A long terme ces stratégies d’évitement amplifient la maladie car elles amplifient les sons reçus : c’est un cercle vicieux qui peut entraîner à la dépression.
    Il faut redevenir ACTEUR pour gérer au mieux la douleur.
    – vivre paisiblement les bruits environnants sans peur – sans angoisse – sans douleur


  • Les troubles de l’humeur
    La sensation de subir…la peur que ça arrive…peur de ne pas connaître les causes… à cela s’ajoute la fatigue…    TOUT S’AMPLIFIE.
    Les troubles de l’humeur sont très fréquents chez la personne acouphénique: le stress lié à la non-maîtrise du symptôme, les perturbations régulières du sommeil, les difficultés d’attention quotidiennes, la prise de conscience de la perte de ses moyens, ou encore la cause inexpliquée de l’acouphène rendent la personne irritable, découragée, ou angoissée et à long terme ces troubles passagers de l’humeur peuvent entraîner un déséquilibre émotionnel chronique, qui peut devenir un isolement.
    – s’apaiser, instaurer une attitude positive

 

  • La prothèse auditive
    la prothèse auditive est un appareillage permettant de réduire la perception de l’acouphène. La prothèse est souvent vécue comme le témoin d’une défaillance physique ou comme un signe de vieillesse et renvoie à la personne une image négative d’elle-même. Cette perception impacte l’état de bien-être au quotidien. La personne a besoin de changer son regard sur la prothèse et doit accepter positivement sa présence. La personne doit l’intégrer : c’est un bénéfice, elle doit l’intégrer comme faisant partie d’elle-même.( intégrer au schéma corporel)
    – favoriser l’intégration d‘une prothèse et activer une attitude positive. Développer l’estime de soi
    – prendre conscience des bienfaits de la prothèse


  • L’isolement
    L’isolement est une caractéristique de la personne acouphénique. Elle est peu ou pas reconnue dans sa souffrance (symptôme imperceptible par autrui et parfois inexpliqué), et ne supporte pas les jugements négatifs portés sur elle. Elle s’éloigne donc progressivement de ses proches pour fuir toute forme de relation. La peur du bruit et ces comportements liés peut mener à l’exclusion ou à la désocialisation.
    Le plaisir à être en groupe ou à être à l’extérieur !!
    – se détacher du regard des autres – se rassurer pour se sentir en sécurité – restaurer l’estime de soi

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